ZUGZWANG

Leur première pièce OPTRAKEN nous embarquait dans une galaxie euphorique et foutraque qui éprouvait la réactivité du corps face à des situations dangereuses. Tout aussi délirant, ZUGZWANG confronte les acrobates aux déséquilibres engendrés par les mouvements du décor. Car dans cette pièce, le décor est un véritable partenaire de jeu. Il ne cesse de se transformer, entraînant les corps d’un monde à l’autre, créant des univers friables à l’intérieur desquels les cinq hommes tentent tant bien que mal de s’adapter. Face à cet environnement instable qui questionne la fragilité de l’existence, les corps luttent et le mouvement devient une nécessité vitale. S’inspirant des films chorals, l’écriture fait jaillir une multitude de paysages. Des histoires parallèles qui se croisent, s’interpénètrent, jonglant avec l’absurde, l’émerveillement, le burlesque, la ruse, la poésie et qui finissent par se rencontrer. Les corps déchirent et traversent les murs, les chaises dansent, le sol tremble jusqu’au chaos, le décor s’inverse, éjectant les acrobates hors du cadre scénique… Transportés par un rythme débridé, les Galactik se mettent en jeu face à l’accident et à l’imprévisible pour créer un cirque surréaliste d’une incroyable inventivité !