La Fille mal gardée

C’est avec cette version vivante et brillante de La Fille mal gardée que le Ballet du Capitole de Toulouse, nouvellement dirigé par l’étoile Kader Belarbi, est l’invité de la Maison de la Danse.

Goût de la tradition, transmission orale et réinterprétation préservent depuis deux siècles cette œuvre. Prestement troussée à l’aube de la Révolution par Jean Dauberval le 1er juillet 1789, ce ballet-pantomime champêtre constitue le plus ancien fleuron du patrimoine de la danse classique. Conservée au répertoire des grandes compagnies, La Fille mal gardée devient dans cette version une comédie-ballet ardente qui échappe aux rigueurs de l’académisme. Elle a été saluée par la presse unanime comme un bouquet de fraîcheur, d’esprit, d’humour grâce aux talents conjugués du chorégraphe suédois Ivo Cramér et du cinéaste Dominique Delouche qui a conçu les décors inspirés d’ouvrages de Boucher et les costumes chatoyants à la Fragonard. Un vrai bain de jouvence. Un enchantement.

Inscrire au répertoire du Ballet du Capitole La Fille mal gardée est pour Kader Belarbi une façon de conserver le patrimoine chorégraphique, de faire revivre cette « belle danse » si française et de révéler les formidables qualités des trente-cinq danseurs du ballet.

BALLET DU CAPITOLE DE TOULOUSE / DIRECTION KADER BELARBI - La Fille mal gardée ou Il n’y a qu’un pas du mal au bien - 35 danseurs - Ballet-pantomime champêtre en deux actes et trois tableaux
Version de Jean Dauberval créée par le Ballet du Grand-Théâtre de Bordeaux, le 1er juillet 1789 - Première de la version d’Ivo Cramér, créée le 23 février 1989, par le Ballet de Nantes en juillet 1989 - Musique d’après la partition anonyme de 1789, arrangements de Charles Farncombe 2013 - Chorégraphie Ivo Cramér, d’après Jean Dauberval  - Décor et costumes Dominique Delouche - Lumière Jean-Claude Asquié
Crédit photographique :  David Herrero

Production Ballet du Capitole de Toulouse