Pour ses « chroniques chorégraphiques », intitulées Racheter la mort des gestes en hommage à un article du journaliste-écrivain Hervé Guibert, Jean-Claude Gallotta imagine un spectacle fait du chapelet des grandes rencontres qui ont scandé son parcours. Il convoque alors ceux qui dansent bien sûr, mais aussi ceux qui passent, ceux qui pensent. Ensemble sur la scène : les danseurs du CCN de Grenoble, des artistes invités et la participation d’intervenants amateurs.

1 semaine, 3 pièces, des surprises et la présentation de la collection vidéo de Jean-Claude Gallotta
Pendant presque vingt ans, la danse contemporaine française a rechigné à s’occuper de sa mémoire. Elle laissait le répertoire au classique. À la MC2 de Grenoble, Jean-Claude Gallotta, directeur du Centre Chorégraphique National, lui, recouvre la mémoire du Groupe Émile Dubois qu’il a fondé dans les années 80 avec son indispensable et indissociable collaboratrice Mathilde Altaraz. Ils remontent ensemble Daphnis é Chloé, créé en 1982 et lui donnent une seconde jeunesse. Un classique pour le temps présent ? En 2011, Gallotta ose sa propre version du Sacre du printemps de Stravinsky, innovant encore et toujours. Il trouve aussi une façon d’être à la scène plus libre encore avec des audaces, des raretés, des morceaux de bravoure, des interpellations, des souvenirs, un genre à part entière : ce qu’il appelle ses « chroniques chorégraphiques ».

Durée: 1h15 (durée estimée)

Lieu
Maison de la Danse
FÉVRIER
Dimanche 3
15:00

Série 1 : 29-26 €

Série 2 : 25-22 €

-18 ans / Pass -30 ans : 17 €