Un hymne à la beauté africaine, excentrique et inventive...

Robyn Orlin, surnommée « l’irritation permanente », pose souvent son regard là où le bât blesse : elle a évoqué le fléau du Sida ou a rendu hommage à Sarah Baartman, Vénus noire exposée comme un phénomène de foire aux Européens du XIXe siècle. Intégrés à l’univers de Robyn Orlin, ces thèmes polémiques deviennent héros d’une danse vérité, menée à cent à l’heure par les danseurs aux costumes délirants et un travail vidéo caractéristique. Cette fois, la chorégraphe sud-africaine s’entoure des superbes danseurs de Moving Into Dance Mophatong, pour un hymne à la beauté africaine. Plus précisément, cette beauté non pas exotique mais créative s’appuie sur des us et coutumes des tribus Surma et Mursi : au quotidien, les femmes se parent de peintures corporelles et d’ornements boisés, végétaux et animaux d’une folle excentricité. Cette nouvelle pièce dédiée à l’inventivité de ces peuples aura forcément un point de vue engagé.

Le spectacle est également présenté au Théâtre de Privas Je 27 sep. en collaboration avec la Biennale de la danse

Durée: 1h15

Lieu
Le Transbordeur
SEPTEMBRE
Dimanche 23
17:00
Lundi 24
20:30
Mardi 25
20:30

De 12,50 à 25 €

Réservation billetterie Biennale de la danse