Chorégraphie documentaire

Dans la continuité de ses recherches pour Ce que l’âge apporte à la danse, Cécile Proust imagine une chorégraphie documentaire nourrie des danses et des échanges avec les artistes filmés qui, par leur parcours, nous ouvrent à des mondes chorégraphiques multiples et des cultures sensibles infiniment riches. Elle invite à ses côtés sur le plateau deux autres danseuses incandescentes et lumineuses : Elsa Wolliaston, experte des danses rituelles africaines et Élisabeth Schwartz spécialiste des chorégraphies d’Isadora Duncan. Accompagnée des images de Jacques Hoepffner, leur chorégraphie se fait documentaire et permet à une multiplicité de danses et de voix d’être présentes. Leur humour, leur puissance et leurs interprétations invite la séniorité vibrante sur le plateau, balaient les lieux communs qui entourent âge et danse et démontrent avec force leur impérieuse nécessité sur les plateaux.