Programme de salle // David Coria
 
Los Bailes Robaidos
Du 24 au 26 jan.

Durée : 1h15

 
 

 
Distribution

Direction artistique, mise en scène, projet David Coria
Musique David Lagos, Jesús Torres, Juan Jimenez
Chorégraphie David Coria et les interprètes
Collaboration chorégraphique Eduardo Martínez
Idée départ Daniel Muñoz Pantiga
Création espace scénique David Coria
Création costumes David Coria, Juan Berlanga
Couture Pilar Cordero – Paloma de Alba

Artistes solistes danse - chant - musique :
Danse David Coria, Aitana Rousseau, Florencia OZ, Ivan Orellana Marta Gálvez
Violoncelle et voix Isidora O’Ryan
Chant David Lagos
Saxo tenor et soprano Juan Jimenez Alba
Création lumières Gloria Montesinos A.A.I.
Ingénieur son Chipi Cacheda
Machiniste/régie Jorge Fernandez (Limosnita)

Photographies © Ángel Montalbán, Lolo Vasco, Artemovimiento
Conception dossier artistique Claire Fayol (SMART IB.)
Aide à la production Sylvia Daunis et Lisa Loyer
Direction de production / management / distribution Daniela Lazary - Arte y Movimiento Producciones S.L.

Coproduction Maison de la danse, Lyon – Pôle européen de création ; Théâtre de Nîmes – Scène conventionnée Danse ; Biennale de la Danse de Cannes ; Festival international de Danse Itálica I.C.A.S. ; Bienal de Flamenco de Sevilla. Agencia Andaluza de Instituciones Culturales (AAIC) ; ESP * Arte y Movimiento producciones SL.
 
Los Bailes Robados

Tout se passe dans une forêt. Parfois de barbelés, de corps brisés et de chaos. Autrefois d’une beauté  sublime, de branches élégantes ou de cieux étoilés. Une forêt de Willis. La pièce invite à y entrer et à sentir la terre, de fouler les feuilles mortes à pas de danse, d’être ces êtres dansants, corps ondulants, peau, chair et os en éternel mouvement. Faire un pas de deux avec la vie, prendre la danse comme un cadeau et pouvoir danser jusqu’au bout, si on veut, mais en toute liberté. Une création chorale imprégnée de critique politique et de revendication sociale. Sur scène, les danseurs passent de l’hystérie, la frénésie du mouvement incontrôlé ou du chaos à l’immobilité dramatique et à l’harmonie, comme des masses connectées à une seule âme qui donne naissance à une nouvelle entité de mouvements rythmiques. Les musiciens matérialisent ces cris et incitent les corps à exorciser leur danse. Dénoncer l’asservissement et invoquer la liberté. Crier pour la femme, le fou et le  différent, méprisés par les coutumes et les règles qui ne permettent pas d’exceptions. Pour la sorcière, bien sûr. Pour la religion, la douleur et le plaisir. Pour tous les os brisés par leurs danses. Le tout articulé à partir de notre propre écriture chorégraphique marquée par la danse espagnole, le flamenco, la spontanéité et la liberté des avant-gardes, interrogeant les normes et les codes à travers le temps et le rapport individu-société. Chorégraphie, théâtralité, image, son et musique sont les outils d’une recherche artistique approfondie de la création contemporaine du flamenco du XXIe siècle.
David Coria
 

David Coria

David Coria (Séville, Espagne) est l’un des artistes les plus pertinents de l’avant-garde flamenca du XXIe siècle. L’écriture chorégraphique, l’esthétique créative et l’engagement socio-politique de ses œuvres le distinguent parmi les chorégraphes espagnols les plus intéressants du moment. Selon la célèbre journaliste de danse française Rosita Boisseau, “l’ombre d’Antonio Gades et de Pina Bausch plane sur son travail et il offre une formidable synthèse des avancées de cet art”.
Dans sa danse et sa création scénique, on entrevoit l’empreinte des grands chorégraphes avec lesquels il a travaillé au cours de sa carrière, comme Antonio Gades, Pilar López, José Granero, Alberto Lorca et José Antonio, ainsi que les concepts de danse mûris au cours de sa carrière en tant que membre des compagnies de Rocío Molina, Eva Yerbabuena, Rafaela Carrasco et du Ballet National d’Espagne. Tout ce parcours l’a conduit à être nommé danseur principal, répétiteur et chorégraphe du Ballet Flamenco d’Andalousie de 2013 à 2016.
Sa réputation s’est consolidée par le succès critique et public de ses œuvres. Anónimo a reçu le Prix Spécial du Public du Festival de Jerez en 2019 et ¡Fandango!, une œuvre scénique créée en janvier 2020 à Chaillot – et accueillie en octobre 2021 à la Maison –, le Prix de la Critique au Festival de Jerez 2020, mais aussi le Prix Giraldillo du meilleur spectacle de la Biennale de Flamenco de Séville la même année. Il a également reçu d’autres distinctions comme celle de "Meilleur danseur" de l’année du magazine allemand Tanz et le Prix Lorca meilleur interprète masculin de danse du Théâtre Andalou en 2016.
Il dirige actuellement sa propre compagnie artistique avec plusieurs spectacles actifs sur la scène internationale, tout en collaborant à la réalisation d’œuvres d’autres artistes. En 2022, à Chaillot - Théâtre national de la danse, a lieu la première de Imperfecto qu’il a construit avec l’artiste contemporaine Jann Gallois. Il crée Los Bailes Robados en juillet 2023 à Séville.
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Autour du spectacle
Bord de scène 
Jeudi 25 janvier, à l'issue de la représentation
 
atelier à vos marques !
Vendredi 26 janvier, au Plateau ouvert / en entrée libre
 
 
 
À voir prochainement à la Maison
DU 06 AU 10 fév.
Aurélien Bory | invisibili en savoir +
 
DU 13 AU 16 fév.
Gandini Juggling | LIFE - A Love Letter To Merce Cunningham en savoir +
 

Pôle européen de création
→ Coproduction
 
 

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