Programme de salle // Jeune Ballet du CNSMD Lyon 2024
Les 20 et 21 juin
Durée : 2h entracte compris
• any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
• Jan Martens
• Distribution / Aina Alegre
• Swing Motor
• Aina Alegre
• Distribution / Harris Gkekas
• Streams & Overflows
• Harris Gkekas
• Distribution / Sharon Eyal
• Half Life
• Sharon Eyal
Direction artistique Kylie Walters
Direction des études chorégraphiques Edmond Russo
Maîtresse de ballet Aurélie Gaillard
Chargée de production Perrine Bailleul
Interprètes classique Julia Bihannic, Nikol Katerynchuk, Roxana Morasanu, Titouan Favre, Adam Priolet, Romain Robert
Interprètes contemporain Max Bauvin, Alex Blais, Adèle Bonduelle, Noa Calatayud, Hugo Daniel, Hugo Daubresse, Tom Galy, Hugo Hagen, Ninon Jude, Daniil Kliuchnikov, Anna Martin-François, Thaïs Rambaut
Assistants Georgia Boddez et Dan Mussett
Recréation pour 18 interprètes du Jeune Ballet classique et contemporain du CNSMD Lyon
Costume (création d’origine) Cédric Charlier assisté par Alexandra Sebbag et Thibault Kuhn
Costume (recréation) Maïté Chantrel
Lumières (création d’origine) Jan Fedinger assisté par Vito Walter
Régie lumières (adaptation) Mireille Dutrievoz et Philipp Elstermann
Musique “Concerto pour Clavecin et Cordes Op 40” Réf Im: 108884 Musique de Henryk Mikolaj Górecki
Régie son Gilles Duroux
© PWM Editions représenté par Alphonse Leduc Editions Musicales; “People’s Faces” written by Kae Tempest and Dan Carey
© Published and Administered by Domino Publishing Company Limited (50%) and MANATA LTD Administrated by Warner/Chappell Music Belgium N.V. (50%); “Triptych: Prayer/Protest/Peace” written by Maxwell Roach
© Published by Milma Publishing Company Administered by Kobalt Music Publishing Limited.
Production GRIP en collaboration avec Dance on Ensemble. Crédits de l'équipe artistique originale et les partenaires sur le site : www.grip.house GRIP est soutenu structurellement par le Gouvernement Flamand (2023-2027) any attempt… a été réalisé avec le soutien de la ville d’Anvers, le Tax Shelter du gouvernement fédéral belge et Cronos Invest
Flocons de neige, feuilles, humains, plantes, gouttes de pluie, étoiles et molécules se manifestent tous en communauté. Le singulier ne peut pas véritablement exister. » – Paula Gunn Allen dans Grandmothers of the Light: A Medicine Woman’s Sourcebook. Dans any attempt will end in crushed bodies and shattered bones, les danseur·euse·s cherchent leur propre voix intérieure aussi bien dans la danse qu’en dehors, en quête d’un idiolecte qui leur corresponde parfaitement. Un à un, ils revendiquent leur place sur scène sans pour cela entraver l’autre. Un exercice horizontal de respect de l’espace de l’autre et de renoncement à la conviction de son bon droit. En temps de polarisation extrême, ce groupe néglige les dogmes sociétaux pour reconnaître et embrasser une multitude d’identités sans équivoque : pouvoir être pleinement soi-même – dans la vie et dans l’art – avec la scène comme terrain d’expérimentation idéologique. La bande sonore qui leur sert de soutien se compose de chants protestataires peu communs et de différentes époques, allant de KaeTempest à Max Roach & Abbey Lincoln en passant par Henryk Górecki.
Formé à l’Académie de danse Fontys aux Pays-Bas, puis au Conservatoire royal d’Anvers, Jan Martens danse avec Mor Shani et Ann Van den Broek et, à partir de 2010, créé ses spectacles dont Sweat Baby Sweat (2011), The Dog Days Are Over (2014) et Rule of Three (2017). Il reçoit le prix Charlotte Köhler en 2015. Co-fondateur de la plateforme belge GRIP HOUSE, qui produit et diffuse ses spectacles, Jan Martens présente ses pièces dans de nombreux festivals et théâtres (Dansenhus/Stockholm, Dance Umbrella/ Londres, Tanzquartier/Vienneet Usine-C/Montréal). Il a été artiste associé au Gymnase-CDCN de Roubaix de 2016 à 2018 et actuellement associé avec la Maison de danse / Biennale de la danse de Lyon. Avec any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (2021), il nous interroge sur notre inertie face aux enjeux sociétaux et climatiques.
Création pour 12 interprètes du Jeune Ballet contemporain du CNSMD Lyon
Conception Aina Alegre
Costumes Maïté Chantrel en collaboration avec Aina Alegre
Musique extrait de « Sing, sing, sing » de Louis Prima
Régie son Gilles Duroux
Régie lumières Mireille Dutrievoz et Philipp Elstermann
Remerciements à Jan Fedinger et Josep Tutusaus
Production CNSMD de Lyon.
Aina Alegre développe avec le Jeune Ballet cette notion du swing qui habite son travail. Le swing est à la fois une qualité rythmique, un courant musical du jazz, un style de danse de couple et de groupe, mais c’est aussi la traduction anglaise du mot balancer. Les notions de balance, de rythme, de poids et de contrepoids seront au centre de cette création. Elle s’appuie aussi sur des actions telles que la marche, la course ou le saut comme moteurs de la matière chorégraphique pour composer une pièce qui révèle le groupe comme une entité énergétique, rythmique et d’interdépendance des corps.
Chorégraphe, danseuse et performeuse, Aina Alegre est co-directrice du Centre chorégraphique national de Grenoble depuis 2023. Elle investit la création chorégraphique comme un terrain pour ouvrir des imaginaires autour du corps. Influencé par la fiction en tant que genre et pratique, son travail explore le corps dans des environnements plastiques et son écriture chorégraphique est étroitement liée au rythme et à la musique. Son travail s’intéresse aussi aux notions de mémoire et d’anthropologie du geste. En 2014, elle crée la compagnie Studio Fictif afin d’accompagner ses projets et créations. S’ensuivent Délices (2015), Le Jour de la bête (2017), La Nuit nos autres (2019), Concrerto (2020), le solo R-A-U-X-A (2020), Étude 4, Fandango et autres cadences (2021). En 2022, elle crée sa première grande pièce de groupe This is not (an act of love & resistance). En juin2023, elle ouvre le Festival de Marseille avec Parades & Désobéissances, une pièce pour 100 amateur·rice·s.
Création pour 6 interprètes du Jeune Ballet classique du CNSMD Lyon
Création et direction artistique Harris Gkekas
Collaboration et réalisation costumes Harris Gkekas en collaboration avec Maïté Chantrel
Musique Keith Jarrett Book of Ways
Régie son Gilles Duroux
Régie lumières Mireille Dutrievoz et Philipp Elstermann
Production CNSMD de Lyon.
Avec Streams & Overflows, Harris Gkekas initie une série de travaux intitulée « DEFINIR/INFINIR», qui met en avant l’indissociable lien entre conscience et liberté. « Premier volet de cette série, Streams& Overflows questionne la vitalité et la dimension ludique du vocabulaire académique. La métaphore de l’eau me semble juste car avant d’accéder librement à la grande vitesse et aller jusqu’au débordement, les courants ont comme point initial une source. Dans notre cas la source est le vocabulaire académique et ses possibilités infinies dues à sa précision. La définition de ce qui est mis en jeu est abordée comme un outil d’analyse et de composition à la fois. Rigoureuse mais pas austère, notre proposition sera guidée par le plaisir, le vertige, le jeu, et l’ivresse inhérents au vocabulaire académique débordant par sa nature, afin de libérer le potentiel de nos forces et nos désirs. Un appel plein d’énergie à l’image des eaux sauvages, de leur éclat et leur vitalité. L’album de Keith Jarret Book of Ways et ses improvisations au clavecin, démontrent comment la source que constitue l’héritage baroque de J.S.Bach, se dépose naturellement dans son jeu actuel. Grand styliste dont l’impact sur le monde de la danse est comparable à celui de J.S. Bach pour la musique, William Forsythe a su donner à la danse classique un regard novateur. Son impulsion est encore vive en moi. Libre et joyeux comme les flots rapides, l’esprit joueur qu’il a réussi à insuffler, traversera j’en suis certain, les générations à venir ».
À treize ans, Harris Gkekas quitte sa Grèce natale pour suivre l’enseignement de Daniel Lommel à Bourges et obtient une bourse de la Fondation On. Danseur (Aenon, 2000), il rejoindra l’Opéra national du Rhin (2002-2006),le Ballet du Grand Théâtre de Genève (2006-2008), puis le Ballet de l’Opéra national de Lyon (2008-2014) où il assume de nombreux rôles solistes. Ayant traversé un vaste répertoire de Saburo Teshigawara à William Forsythe, sans oublier Mats Ek ou Trisha Brown, participant aux créations de Maguy Marin, Christian Rizzo et de Catherine Diverrès, il fonde la Compagnie Strates (2015). Ses créations Yond.Side.Fore.Hind, VWA et Mille, sont présentées aux Subsistances (Lyon), au KLAP (Marseille) et à l’Abbaye de Royaumont. Le Ballet national du Rhin lui a commandé Oraison Double.
Cocréateur Gai Behar
Assistant Clyde Emmanuel Archer
Transmission pour 18 interprètes du Jeune Ballet classique et contemporain du CNSMD Lyon
Costume (création d’origine) Rebecca Hytting
Costume (recréation) Maïté Chantrel
Lumières (création d’origine) Alon Cohen
Régie lumières (adaptation) Mireille Dutrievoz et Philipp Elstermann
Musique Ori Lichtik
Régie son Gilles Duroux
Production LEV Dance Company.
Half Life a été chorégraphié par Sharon Eyal pour le Royal Ballet Suédois en 2017, sur une musique signée Ori Lichtik. Quelles que soient ses créations, Sharon Eyal, forte d’une expérience de plus de deux décennies de chorégraphie, est très identifiable par le mouvement et la composition. Son style est marqué par une grande physicalité et c’est de cette physicalité que surgit l’émotion. Les corps vêtus de vêtements moulants et uniformes donnent une grande lisibilité aux diverses palpitations, tout en contribuant à valoriser l’ensemble comme un tout. Petit ou grand, l’ensemble est toujours l’élément premier : la proximité des danseur·euse·s, très régulièrement assemblé·e·s en un groupe compact au centre de la scène, contribue à donner l’image d’un grand organisme où chacun a cependant une place non interchangeable. L’unisson confère à l’ensemble une grande puissance et symboliquement, laisse entrevoir que l’individu peut échapper à l’oppression par la pression du groupe.
Née à Jérusalem, Sharon Eyal danse avec la Batsheva Dance Company pendant plus de 17 ans. Directrice artistique adjointe de 2003 à 2004 et chorégraphe en résidence de 2005à 2012, c’est sa pièce poétique Love qui fait reconnaître ce talent au langage unique et très personnel. Sa compagnie L-E-V (cœur en hébreu) est l’aboutissement de ses chorégraphies à la précision expressive avec Gai Behar, sur la musique originale d’Ori Lichtik. Sharon Eyal est lauréate de nombreux prix dont celui pour les jeunes créateurs en danse du ministère de la Culture 2004 et le Prix Landau 2009 pour les arts de la scène dans la catégorie danse. En 2008, elle est choisie comme artiste au sein de la Fondation culturelle d’excellence d’Israël.
Exceptionnellement, le parking de la place du Bachut situé devant le théâtre de la Maison de la danse sera fermé dans le cadre de la Fête de la musique.
Achetez vos places à l'unité à partir du 02 juillet
En poursuivant sur ce site, vous reconnaissez et acceptez l'usage de cookies pour faciliter votre navigation. Vous pouvez bloquer ces cookies en modifiant vos paramètres de sécurité de votre navigateur.